jeudi 28 janvier 2016

Racisme contre les religions

L’islamophobie va au-delà d’un simple racisme

L’hostilité systématique à l’égard de l’islam est très anciennement ancrée dans la pensée occidentale. D’essence chrétienne, elle prend sa source dans l’esprit de croisade, fleurit pendant l’expansion coloniale et, après un temps de latence, reprend vigueur avec la « guerre contre le terrorisme ». Le mot « islamophobie » qui l’illustre a, quant à lui, une centaine d’années. Si désormais, au nom de la défense de la laïcité, certains intellectuels français très médiatiques ne craignent pas d’assumer la bêtise haineuse qu’il recouvre, d’autres, heureusement, s’emploient à la dénoncer.


Pour nous, l'islamophobie, ce ne sont pas seulement des actes de discrimination, mais un phénomène social global, qui consiste à réduire "l'autre" à son appartenance religieuse présumée ou réelle. Elle repose donc à la fois sur une idéologie, des préjugés et des actes. En cela, elle va au-delà d'un simple racisme, mais découle d'un "problème musulman", construit, de manière non concertée, par différents acteurs.
A l'heure actuelle, il faut distinguer plusieurs logiques, opérant de manière séparée ou cumulative : anti-religion, lutte contre l'islamisme (religion dangereuse), anti-sexisme (religion opprimant les femmes), racisme de classe (religion du pauvre) ou un racisme tout court (religion de l'étranger). Mais au final,...

Racisme Contre La femme

Inde : la malédiction de naître fille

 

Une femme en Inde n’est une femme digne de ce nom que si elle donne le jour à un fils. Si c’est une fille, elle peut être renvoyée par son mari et sa belle famille, être battue, voire tuée. Les médecins font donc des avortements de fœtus filles en pensant rendre service aux femmes.
 La pression sociale et familiale est si forte qu’elles-mêmes ont honte d’accoucher d’une fille => cas réguliers de vols de bébés garçons dans les maternités, par des femmes qui y laissent la petite fille qu’elles viennent de mettre au monde.


Ouganda : les fillettes ne sont à l’abri nulle part


En Ouganda, les viols de mineures sont très fréquents : une étude financée par la Banque mondiale en 2008 a indiqué qu’environ une sur 25 filles âgées entre 12 et 17 ans a été sexuellement agressée par ses enseignants. Malgré des lois en vigueur, la corruption fait rage ; aussi, l’attitude des parents, qui négocient avec les agresseurs, contribuent au maintien des abus sexuels.

Dans les couples de salariés, la répartition du travail domestique reste inégale:


En France, même dans les couples où les deux conjoints travaillent à temps complet, la répartition des tâches est loin d’être égalitaire. Dans les couples de salariés, la part des tâches domestiques accomplies par les hommes est toutefois sensible à l’écart entre leur salaire et celui de leur conjointe.

Excision des filles très dangereuses forme de violence



L'excision, le cauchemar des Africaines


La pratique de l'excision est en baisse en Afrique, mais n'a pas disparu. Synonyme de souffrance, elle plonge dans la détresse de nombreuses femmes.




mercredi 27 janvier 2016

La violence contre la femme


La violence contre la femme est une forme de racisme.


 
En Tunisie: 50% des femmes victimes de violence 

La femme est subie à toutes les formes de violence: violence conjugale, viol, harcèlement, sexisme...
La femme souffre de la violence dans le milieu de travail, dans les bus, dans la rue et même dans l'école ou l'université.


Violence domestique, violences sexuelles, incestes, assassinats de femmes au nom du code de l’honneur : la violence contre les femmes dans les territoires palestiniens est largement répandue même si les données chiffrées manquent sur le sujet, selon un rapport de Human Rights Watch. 

Les derniers chiffres de l'Insee, publiés vendredi 22 novembre, montrent que sur deux ans (2010-2011), 1,2 million de femmes de 18 à 75 ans ont subi des violences physiques ou sexuelles, soit 5,5 % de cette tranche d'âge.
En moyenne, ces dernières années, 220 000 femmes ont été victimes annuellement de violences conjugales, mais moins d'une sur trois s'est déplacée à la police ou à la gendarmerie.
Selon une étude du ministère de l'intérieur, 148 femmes sont mortes en 2012 victimes de leur conjoint ou ex-conjoint, soit en moyenne une tous les 2,5 jours.


La violence contre les femmes, souvent sous-estimée, est rarement punie

Les femmes et les fillettes subissent des violences de façon disproportionnée, en temps de paix comme en temps de guerre. Ces actes peuvent être le fait de l’État, du groupe social ou de la famille.